Enregistrement d'étude réalisé sur un appareil à cassettes en 1986
Chanson tirée des tours de chants interprétés dans les cabarets Rive Gauche comme chez Georges, le bateau ivre, le Lucernaire, le patachon ...dans les années 1983 à 1987
Que du bon vieux temps que je regarde avec tendresse accoudé au balcon de mon âge.
Bruno FortuneR -aquarelles -dessins - textes -poésies
spectacle
LA CIE LA BOCA ABIERTA
La bouche ouverte, pour que l'air entre et sorte librement,
pour que ce qui vibre dedans soit audible dehors
et que les dents soient visibles.
La bouche ouverte sur le palais qui sonne, sur la monstre langue qui se meut.
Au loin on voit le gouffre qui mène aux profondeurs,
longue faille qui va droit au cœur et aux tripes.
Bouche bée devant les beautés et les horreurs du monde.
La bouche ouverte pour tout embrasser, à pleine bouche,
car nous sommes affamés.
Ce que nous créons se joue et se chante la bouche ouverte.
PHOTOGRAPHIE
ANNE MARIE ARBEFEUILLE
Le végétal et la nature s'inscrivent déjà dans mon nom de famille originaire de l'Ariège, pour m'interpeller depuis l'enfance, et pour me donner à poursuivre un parcours esthétique commencé il y a bien longtemps par des ancêtres artisans et horticulteurs.
Je fais de la nature l’axe central de mes recherches, j'aime confronter la beauté et le féroce de nos environnements dans des conceptions à la fois poétiques et transgressives qui se partagent entre photographies, scénographies, arts graphiques dans une dépendance commune. Une façon de nous interroger sur la réalité de notre monde en ces temps de bouleversements planétaire.
Thibault Fortuner
Mes recherches sont basées sur la rencontre et la cohabitation de deux mondes :
- Le monde rationnel de la science, de l'anatomie, de la physiologie, de la physiopathologie, de la physique et de l'éthologie
- Le monde irrationnel du symbole (grâce, entre autres, au Tarot, à la Langue des oiseaux, aux lettres hébraïques ...)
Ces deux mondes vont venir s'éclairer et s'enrichir mutuellement afin d'obtenir une compréhension plus précise de soi et de ce que nous vivons.
Poésie et dessin
ALBERT FORTUNER
Moi qui ai vécu au XIXème siècle en qualité de jardinier, métier que j'ai tant aimé!
Moi qui en outre avais goût pour le dessin et la poésie que je pratiquais à la plume sergent major sur de petits cartons que je confiais à la poste pour celle qui sera ma femme, ma très chère femme,
ou encore sur des cahiers d'écolier à grands carreaux à marge rouge comme les pantalons que nous porterons quelques années plus tard dans le sang des tranchées.
Moi qui suit mort à 35 ans à la fleur de l'âge, fleurs, ballot, qu'on avait mis aux fusils
Comment suis je arrivé là, au vu de tout le monde?